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Antécédents

Life+Respira est un projet visant à démontrer que, grâce aux nouvelles technologies et aux mesures adoptées pour la planification et la gestion urbaines, telles que la promotion de la mobilité durable et l’usage du vélo, on peut améliorer la qualité de l'air et réduire la pollution atmosphérique.
Le projet a une valeur ajoutée importante : l’implication sociale dans la réalisation de celui-ci, en effet, plusieurs actions se baseront sur une équipe de cyclistes bénévoles. Le but est de sensibiliser les citoyens qui sont le moteur principal du projet et les principaux bénéficiaires de ses résultats.
Toutes les actions proposées dans le projet sont directement liées à l'amélioration de la qualité de l'air, l'environnement urbain et la santé.

LA QUALITÉ DE L'AIR ET LA DURABILITÉ URBAINE

Aire Limpio

La qualité de l'air dépend de l'émission de polluants dans l'atmosphère par l'activité humaine. Compte tenu de ses effets sur la santé et l'environnement, l'air pur est l'objectif prioritaire des politiques environnementales et il est un facteur déterminant de la qualité de vie.

L'un des principaux défis qui fait face la durabilité urbaine est confrontée à des changements des villes en matière d'urbanisme et la mobilité durable, pour ne pas augmenter les impacts qui affectent la qualité de la vie urbaine.

Pollution atmosphérique et santé

L'exposition à la pollution de l'air peut déclencher ou aggraver les troubles respiratoires. Tous les citoyens ont le droit de respirer un air pur et sans risque ni pour la santé ni pour l'environnement. Toutefois, selon les lignes directrices de la qualité de l'air établies par l'Organisation mondiale de la Santé, l’exposition aux polluants de l'air dans la plupart des villes européennes comporte des risques graves pour la santé et elle est directement liée à l’augmentation des taux de mortalité.

Les villes de taille moyenne, telles que Pampelune, qui représentent 80% du système urbain européen, ne sont pas à l'abri des problèmes de pollution.

Pollution atmospherique et mobilité

Le modèle d'expansion urbaine adopté dans la plupart des villes européennes a contribué à l’augmentation des distances, au morcellement des territoires et à la dépendance des véhicules privés.

À mesure que la circulation s’intensifie la mobilité des citoyens diminue. Parallèlement, le nombre de personnes qui utilisent les transports en commun ou le vélo, baisse.

A Pampelune, 35% de la population utilise des véhicules privés, 13% les transports en commun, 49% sont des piétons, et 2,5% des cyclistes.

La pollution atmosphérique et les cyclistes

L’inexorable croissance urbaine et les problèmes liés à la circulation, font que la création de nouveaux systèmes de transport, contribuant à améliorer la qualité de l’air, s’avère nécessaire. Un moyen efficace est d'encourager l'utilisation du vélo.

Paradoxalement, cette activité saine peut comporter des risques pour les cyclistes, étant donné qu’ils circulent à proximité des sources de pollution et que leur taux de respiration est de 2 à 3 fois plus élevé que celui des automobilistes ou des piétons, ce qui favorise l’inhalation de polluants.

Différentes études de l'Université de Navarre de Pampelune ont mis en avant l'existence de points où les taux officiels de polluants nocifs, tels que le NO2 et le benzène, sont dépassés.